Depuis la déclaration de cet état de guerre, bien des choses ont changé. Nous avons observé une augmentation des prix de l’acier, une pénurie d’acier, des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et une forte hausse du prix des énergies. Les prix des produits n’étaient bien souvent valables que durant quelques heures et en raison des problèmes liés à la disponibilité des matières, beaucoup de commandes ne pouvaient pas être confirmées. En fin de compte, tout cela a eu un impact sur la précision et sur la quantité des fournitures. Au début du montage, pratiquement aucune machine n’était complète.
Nous avons donc dû réagir et commencer à faire les choses différemment. Dès que l’approvisionnement des pièces principales nécessaires à l’assemblage d’une machine était assuré jusqu’à un stade permettant la manutention de la machine sur la ligne de montage et son transport en direction des surfaces de transit, nous considérions cet état comme étant satisfaisant pour maintenir notre production. Une fois que les pièces manquantes étaient arrivées à l’usine, ces machines en transit ne revenaient ensuite plus sur la ligne de montage, mais elles étaient dirigées vers de nouveaux postes de travail qui leur étaient spécialement dédiés.